MGR DAVID, ÉVÊQUE DE SAINT-BRIEUC ET TRÉGUIER (1862-1882) - Un évêque gallican dans un diocèse ultramontain

Disponible
Nombre de pages : 350
Dimensions : 160 mm x 230 mm
Poids : 600 gr
Prix : 22.00 €
Livre broché
EAN : 9782490508433
Distributeur : A L OMBRE DES MOTS
Nombre de pages : 350
Dimensions : 160 mm x 230 mm
Poids : 600 gr
Prix : 22.00 €
Livre broché
EAN : 9782490508433
Distributeur : A L OMBRE DES MOTS
Auteur(s) : Gérard NICOLE
Editeur(s) : OMBRE DES MOTS
Collection : Histoire religieuse
Date de parution : 30 avril 2025
Genre(s) : Histoire
Langue(s) du texte : Français
Nommé évêque de Saint-Brieuc et Tréguier en 1862, Mgr David fut qualifié de « gallican de la veille de l’avant-veille ». Ses idées étaient celles de Bossuet et de l’Eglise de France. Pour
les gallicans de l’époque, Ie pouvoir des évêques était de droit divin. Il n’émanait pas du pouvoir du pape. A ce titre, ces évêques demandaient à être associés au gouvernement de l’Église universelle qu’on appelle sa conciliarité. Ces idées n’étaient pas celles de son clergé. Ses prêtres étaient ultramontains et soutenaient l’ensemble des doctrines attachées à faire valoir l’autorité et le pouvoir absolu du Pontife romain en matière spirituelle et politique.
Pendant vingt ans, Mgr Davidfut l’évêque gallican de ce diocèse ultramontain. L’histoire de son épiscopat fut celle de cette opposition.
Dans son diocèse d’abord, en France ensuite, et enfin pendant le concile Vatican I (1869-1870), il travailla à la constitution d’un épiscopat fort et conscient de ses responsabilités.
Si le gallicanisme était moribond à l’arrivée de Mgr David à Saint-Brieuc, le concile Vatican II (1962-1965) honorera plusieurs de ses requêtes : une priorité d’attention au peuple de Dieu avant la constitution hiérarchique de l’Église, une mise en valeur de la collégialité des évêques en communion (hiérarchique) avec le pape, une reconnaissance des Églises diocésaines, dites particulières, avec leur évêque pour garant de leur unité.
les gallicans de l’époque, Ie pouvoir des évêques était de droit divin. Il n’émanait pas du pouvoir du pape. A ce titre, ces évêques demandaient à être associés au gouvernement de l’Église universelle qu’on appelle sa conciliarité. Ces idées n’étaient pas celles de son clergé. Ses prêtres étaient ultramontains et soutenaient l’ensemble des doctrines attachées à faire valoir l’autorité et le pouvoir absolu du Pontife romain en matière spirituelle et politique.
Pendant vingt ans, Mgr Davidfut l’évêque gallican de ce diocèse ultramontain. L’histoire de son épiscopat fut celle de cette opposition.
Dans son diocèse d’abord, en France ensuite, et enfin pendant le concile Vatican I (1869-1870), il travailla à la constitution d’un épiscopat fort et conscient de ses responsabilités.
Si le gallicanisme était moribond à l’arrivée de Mgr David à Saint-Brieuc, le concile Vatican II (1962-1965) honorera plusieurs de ses requêtes : une priorité d’attention au peuple de Dieu avant la constitution hiérarchique de l’Église, une mise en valeur de la collégialité des évêques en communion (hiérarchique) avec le pape, une reconnaissance des Églises diocésaines, dites particulières, avec leur évêque pour garant de leur unité.