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Publications des auteurs et des éditeurs

DÉSARMÉE DÉSARMANTE

Désarmée désarmante

Disponible
Nombre de pages : 132
Dimensions : 140 mm x 200 mm
Poids : 190 gr
Prix : 18.00 €
Livre broché

EAN : 9782490385515
Distributeur : ISABELLE SAUVAGE

Auteur(s) : Frédérique de Carvalho

Editeur(s) : ISABELLE SAUVAG

Collection : présent (im)parfait

Date de parution : 17 juin 2025

Genre(s) : Littérature générale

Langue(s) du texte : Français

Désarmée désarmante nous entraîne dans le mouvement incessant d’une langue fragmentée « en gestes syncopés », à l’image du combat incessant qui se livre en poésie, sur la page, dans la langue, pour faire face à « un vieux soleil éteint » que l’on porte en soi. Deux ensembles sont ici rassemblés, « braquer le sortilège » et « désarmée désarmante », dont les titres sont éloquents pour évoquer ce dont il s’agit : « tu désapprends le geste de survie plutôt tu le dévies jusqu’à écrire peut-être ».
La page est « verticale », assimilée à une paroi, mur ou falaise, on cherche une transparence possible malgré l’opacité, à voir derrière, et on écarte ou on s’engouffre dans les brèches, on s’y cogne ou on l’escalade. C’est « camp retranché » aussi bien que forteresse à assiéger — est-ce que le mur doit ou ne doit pas tomber ? C’est l’abord du vide pour « voir si le bord existe » et garde-fou, c’est la question, posée d’emblée : « et si c’est important de recouvrer mémoire » ?
Il y a d’abord coup de force, le lexique est guerrier, « il pleut des casques des armes des armures ». Il faut rompre le charme, (se) désemparer, démettre, séparer. Les cartes sont à rebattre, celles de l’enfance, toujours l’enfance, et celles du pourquoi-comment de la carapace, dans une ivresse, une incandescence à la fois vitale et mortifère, où s’essaient des échappées et autres amnésies, rituels (« on est païen de mille feux »). Un « quand je m’oublie cheval » aussi : circonscrit au manège, il renâcle à l’obstacle, baisse l’encolure ou une main en tient les rênes, mais il se détache peu à peu en faisant corps avec le paysage et enfin « les grands chevaux de mer mugissent ». Parce que « la bataille se livre ailleurs // c’est une question de langue », où « le rythme est cardiaque // l’arythmie fait partie ». Alors, quand bien même les « résonances vieilles affluent » ou que « des immobiles font barrage », « le ciel tombé devient langue à dire ».
C’est ainsi le temps de la poésie qui est interrogé, celui métaphorique du participe présent et celui du participe passé. « Écrire se trouve là » où, désarmée désarmante, « rien ne borde vraiment » mais où « on se rattrape au présent de / l’indicatif le temps simple / on se rattrape », on veille à « remonter le ciel ».

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